Autour du stade olympique, nouvellement construit, au sud ouest de Nankin, le voyageur, qui cherche un peu son chemin pour retourner au centre ville, ou qui retourne à la station de métro, découvre une place comme on en trouve dans les villes de province françaises. Il n’y manque presque rien, un bâtiment central pompeux, genre hôtel de ville, des platanes, une terrasse de café, une architecture bourgeoise et une statue sur un socle très élevé. Plus loin, il débouche sur une rue italianisante, garnie d’une galerie couverte comme on en voit à Florence.
En faisant un tour sur lui-même, le voyageur voit une façade baroque à la Brunelleschi, une façade de ce que j’appellerai un hôtel bourguignon, et un Manne Ken Pisse qui attend qu’on le mette à sa place définitive.
Quand la construction de ce quartier sera terminée, très bientôt, il sera intéressant de voir et d’interroger les habitants, s’il y en a. Sauront-ils qu’en courant quinze minutes en direction de l’ouest, ils seront arrêtés par le puissant courant de l’inimitable Yangzi ?